Source de revenus et d’emplois dès la fin du 19e siècle, ce tourisme amène au Témiscamingue des groupes d’Américains et d’Européens. Par la suite, on concède de grands domaines à des clubs privés, sans égard aux territoires traditionnels de chasse des autochtones, ce qui force ces derniers à quitter leurs terres ou à devenir guides pour ces nouveaux occupants privilégiés, car ils connaissent finement le territoire. Au début du 20e siècle, on compte une vingtaine de ces clubs privés en région. Les plus beaux territoires sont alors réservés aux fortunés, qui autorisent l’accès seulement à leurs membres. Ces clubs privés seront démantelés à partir de 1977.