Katie est une jeune artiste anicinabe de la communauté de Timiskaming. Elle a grandi sur le territoire, entourée d’art et de nature, développant dès l’enfance une passion pour le dessin. D’abord attirée par le tatouage, elle a bifurqué vers les services sociaux, travaillant avec des femmes et des enfants autochtones touchés par la violence et les traumatismes.
C’est dans le deuil de son grand-père qu’elle revient à la peinture, instinctivement, comme un acte de guérison. Elle peint ses rêves, ses ancêtres, ses émotions profondes. Pour elle, l’art est une médecine – une manière d’entrer en relation avec soi, avec la gratitude, et avec la vie. Elle parle de sa pratique comme de la peinture médicinale, ancrée dans l’intention, la douceur et la joie.
Son univers pictural est vibrant, féminin, habité par les figures de mères, de filles, de grand-mères. On y sent le cœur, l’esprit et la lumière des femmes anicinabek. À travers ses œuvres, Katie choisit consciemment de déposer les traumas pour faire place à l’amour. Elle crée dans un équilibre volontaire : être artiste et maman, libre et enracinée, rêveuse et engagée. Nous avons le plaisir de voir son œuvre comme affiche principale de l’édition 2025 de Miaja.
« Je veux voir jusqu’où ce voyage intérieur peut m’emmener… créer une vie colorée, aventureuse, pleine d’amour et de gratitude. »
Son souhait : offrir à sa fille une vie pleine de couleurs, de voyages, et de création.